COMITHÉ LECTURES DU VENDREDI 5 SEPTEMBRE 2025
Bonjour à tous,
Voici, ci-dessous le compte rendu des titres de livres évoqués pendant le comithé lectures du vendredi 5 septembre dernier. Le "comithé" s'est retrouvé dans une ambiance simple et chaleureuse avec beaucoup d plaisir!
- Paroles pour cette terre. Marcelle Delpastre
Grande lectrice de la Bible, Marcela Delpastre a adopté la forme du psaume et son unité d’écriture le verset au début des années 1960, au moment d’ailleurs qu’elle commençait à écrire en limousin. La grande époque de cette forme poétique, tant en occitan qu’en français (le millier d’excellents qu’elle nous a laissés se partage équitablement entre ses deux langues), est un cycle de sept ans qu’elle déroule d’une plume féconde de 1965 à 1971. C’est alors son grand mode d’expression, et son œuvre, y tînt-elle tout entière, vaudrait qu’on lui en fît gloire, tant il y a là de petites merveilles et nombre de chefs-d’œuvre absolus.
- Haute pierre. Patrick Cauvin
Un homme, une femme et un enfant surdoué s'installent pour quatre saisons qui s'annoncent merveilleuses dans un vieux manoir, Haute-Pierre.Après un été splendide, l'automne se referme sur Haute-Pierre où d'étranges phénomènes se produisent soudain. Mais, aujourd'hui, qui peut encore croire aux maisons hantées ?Vous serez envoûté par ce roman de Patrick Cauvin, qui conjugue romantisme et humour avec un fantastique sens du suspense.De rebondissement en rebondissement, le lecteur n'a pas le temps de souffler.Jacques Duquesne, Le Point.Tendresse, imagination, coup de théâtre final - je ne le révélerai pas -, c'est savamment mené. Le genre de livre que l'on voudrait avoir écrit. Et qui donne envie d'écrire.Pierre Tchernia, Atouts.
- Le livre de Kells. Sorj Chalandon
À 17 ans, après avoir quitté le lycée, Lyon et sa famille, il arrive à Paris où il va connaître, durant presque un an, la misère, la rue, le froid, la faim.
Ayant fui un père raciste et antisémite, il remonte l’existence sur le trottoir opposé à celui de ce Minotaure sous le nom de Kells, en référence à un Evangéliaire irlandais du IXème siècle. Des hommes et des femmes engagés vont un jour lui tendre une main fraternelle pour le sortir de la rue et l’accueillir, l’aimer, l’instruire et le réconcilier avec l’humanité.
Avec eux, il découvre un engagement politique fait de solidarité, de combats armés et d’espoirs mais aussi de dérapages et d’aveuglements. Jusqu’à ce que la mort brutale de l’un de ces militants, Pierre Overney, pousse La Gauche Prolétarienne à se dissoudre.
- La pommeraie. Peter Heller
Frith a six ans quand sa mère Hayley, professeure et traductrice de poésie chinoise, décide de plaquer sa carrière universitaire pour venir s’installer dans une cabane rustique au pied des montagnes du Vermont et s’inventer une vie libre et belle. Ce retour à la terre est rude, mais toutes deux subsistent grâce à la pommeraie qui flanque leur terrain et au sirop d’érable qu’elles produisent. Scolarisée à domicile, l’intrépide Frith s’imagine reine de leur paradis sauvage, ignorant tout des peines et des regrets qui ont poussé Hayley à se réfugier ici. Saison après saison, mère et fille vivent en autarcie, affrontant “le monde et ses déceptions main dans la main”, jusqu’au jour où Rose, une artiste locale, frappe à leur porte et bouleverse leur existence.