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Comithé lectures du 7 mars 2025
Ce vendredi 7 mars, les participants du thé lectures ont partagé une multitude d'idées de lecture, et il y en a eu pour tous les goûts ! Du thriller domestique au roman japonais doux, en passant par le roman français, ou encore plus lointain roman d'une auteure paletinienne, les coups de coeur ont été nombreux et variés. Voici donc ci-dessous la liste des titres évoqués.
- L'homme qui tremble. Lionel Duroy
Je tourne la page, et ça y est, la chose est enfin dite : " Dans un entretien, observe Nathalie Léger, Marguerite Duras s'énerve un peu : "L'autoportrait, je ne comprends pas ce que ça veut dire. Non, je ne comprends pas. Comment voulez-vous que je me décrive ? Qui êtes vous, allez-y, répondez-moi, hein ? " " Qui je suis, moi ? C'est la question à laquelle je dois maintenant répondre. Lionel Duroy aura passé l'essentiel de son temps à écrire. A travers ses nombreux romans, il a tenté de démêler les fils d'une vie, éclairant au passage celles et ceux qui nous aident à grandir ou s'emploient à nous détruire, parfois sans le vouloir : nos parents, nos frères et soeurs, ceux que nous aimons, puis désaimons. Aujourd'hui, avec "L'homme qui tremble", il inverse les perspectives et, dans un autoportrait cruel et lumineux, s'interroge sur son propre rôle dans ce destin singulier.
- En secondes noces. Shari Lapena
Stéphanie pense vivre au paradis, mais le ver est dans la pomme... Sur le papier, Stephanie est comblée : un mari attentionné, une jolie maison dans un quartier huppé, d'adorables jumelles âgées de quelques mois. Certes, elle manque de sommeil et son moral s'en ressent. Mais bientôt les bébés feront leurs nuits, et tout ira mieux. C'était sans compter l'irruption de la blonde et vénéneuse Erica Voss. Alors que Patrick a toujours prétendu que sa première épouse était morte dans un accident de voiture, Erica présente une version des faits bien plus sordide. Une version qu'elle menace de rapporter à la police si on ne lui verse pas une grosse somme. Chantage ignoble ou révélation bouleversante ? Stephanie ne sait plus qui croire...
- Nos insomnies. Clothilde Salelles
"Comme toutes les familles, nous avions un secret. Ce secret, c'était que la nuit, nous ne dormions pas." Dans un village de l'Essonne, à la fin des années 1990, une petite fille grandit au sein d'une famille en apparence sans histoires. Pourtant, elle perçoit confusément une menace. Il y a d'abord ce secret familial bien gardé, ces insomnies qui rendent les journées électriques. Il y a ces mots redoutables - lotissement, couloir aérien - qui résonnent comme de mauvais augures. Et puis il y a le père, irascible et distant, qui demeure un mystère pour la fillette. À mesure que les mois passent, le huis clos familial se fait oppressant. Jusqu'à ce qu'un drame survienne, que personne ne nomme... Ressuscitant le monde de l'enfance et son inquiétante étrangeté, Clothilde Salelles explore dans "Nos insomnies" la question du tabou et le pouvoir ambivalent des mots, destructeurs et salutaires.
- Le téléphone carnivore. Jo Nesbo
Richard Elauved, quatorze ans et mal dans sa peau, est recueilli, après la mort de ses parents, par son oncle et sa tante dans une petite ville où il s'ennuie ferme, ne fréquentant que Tom, bègue et moqué de tous. Le jour où ce dernier se volatilise, on accuse Richard de l'avoir poussé dans la rivière. Personne ne le croit quand il raconte que le téléphone de la cabine publique où il avait entraîné son camarade pour faire des blagues a dévoré l'oreille, puis la main, le bras et... le reste du corps de Tom. Personne sauf l'énigmatique Karen, qui l'encourage à mener une investigation jugée superflue par la police. Envoyé en centre de redressement, Richard réussit à s'enfuir avec la complicité de jumeaux maléfiques et aboutit à un manoir abandonné dans la forêt, où se succèdent des phénomènes paranormaux qui semblent tous dirigés contre lui.
- Ta promesse. Camille Laurens
"Au moment où s'ouvre ce livre, je romps une promesse. Lorsque je l'ai faite, c'est idiot, j'étais sûre que je la tiendrais. Enfin, idiot, je ne sais pas. La moindre des choses, quand on fait une promesse, n'est-ce pas d'y croire ?"
Que s'est-il passé avec son compagnon pour que la romancière Claire Lancel doive se défendre devant un tribunal ? Au fil du récit, elle raconte comment elle s'est peu à peu laissé entraîner dans une histoire faite de manipulations et de mensonges. Dans ce roman haletant comme un thriller, Camille Laurens questionne le narcissisme contemporain, l'absence d'empathie, et se demande comment sauver l'amour de ses illusions. Elle nous invite à le célébrer et à le vivre, au-delà des promesses trahies.
- J'emporterai le feu. Leïla Slimani
"Mehdi se sécha, enfila un tee-shirt propre et un pantalon de toile, et il chercha au fond de sa sacoche le livre qu'il avait acheté pour sa fille. Il poserait sa main sur son épaule, il lui sourirait et lui ordonnerait de ne jamais se retourner. “Mia, va-t'en et ne rentre pas. Ces histoires de racines, ce n'est rien d'autre qu'une manière de te clouer au sol, alors peu importent le passé, la maison, les objets, les souvenirs. Allume un grand incendie et emporte le feu.”"
Enfants de la troisième génération de la famille Belhaj, Mia et Inès sont nées dans les années 1980. Comme leur grand-mère Mathilde, leur mère Aïcha ou leur tante Selma, elles cherchent à être libres chacune à sa façon, dans l'exil ou dans la solitude. Il leur faudra se faire une place, apprendre de nouveaux codes, affronter les préjugés, le racisme parfois. Leïla Slimani achève ici de façon splendide la trilogie du "Pays des autres". Une fresque familiale portée avec une grande justesse.
- La librairie Morisaki. Satoshi Yagisawa
Takako a le coeur brisé lorsque Hideaki, l'homme qu'elle aime, lui annonce ses fiançailles. Dévastée, la jeune femme ne supporte plus de le croiser au travail et démissionne. Takako a bien du mal à remonter la pente... jusqu'au jour où elle reçoit un coup de téléphone de son oncle Satoru, qu'elle n'a pas revu depuis de nombreuses années. L'homme, un peu excentrique, est à la tête d'une vieille librairie d'occasion, implantée à Jinbôchô, le quartier des bouquinistes à Tokyo. Il lui propose de venir l'aider, et même de s'installer au premier étage de la boutique. Voyant enfin l'avenir lui sourire, Takako accepte et découvre parmi tous ces livres un nouveau langage qui lui était jusque-là inconnu...
- Retour à la librairie Morisaki. Satoshi Yagisawa
Les jours s'écoulent doucement à la librairie Morisaki. Chaque fois qu'elle en a l'occasion, Takako vient y aider son oncle et côtoyer les habitants de Jinbôchô. Elle sait qu'une librairie n'est pas uniquement peuplée de livres, mais aussi des âmes qui y trouvent un refuge. Pour remercier son oncle de sa générosité, Takako lui offre un séjour dans des sources thermales. La voici, pour un temps, responsable des lieux. Elle invite alors son ami Wasada, espérant officialiser leur relation. Mais il n'a pas assez de temps pour elle, accaparé par son projet de roman. Existe-il, cependant, meilleur endroit que la librairie Morisaki pour partager leur amour... et surtout celui des livres ?
- Les matins de Jenine. Susan Abulhawa
Comme son père, et comme le père de son père, Hassan vit de la culture des olives dans le petit village palestinien d'Ein Hod. Mais en 1948, lors du conflit qui suit la création de l'État d'Israël, Ein Hod est détruit et ses habitants conduits vers un camp de réfugiés. Pour Hassan, cet exil s'accompagne de la douleur de voir l'ancestral cycle familial brisé à jamais. Son jeune fils Ismaïl a été enlevé par des Israéliens qui lui cacheront ses origines. L'aîné, Youssef, grandira dans la haine des Juifs, prêt à toutes les extrémités. Quant à Amal, sa fille, elle tentera sa chance aux États-Unis, inconsolable cependant d'avoir fui les siens.
La guerre les a séparés. Elle seule pourra les réunir...
- Les âmes féroces. Marie Vingtras
Leo n’est pas rentrée et le printemps s’entête dans sa douceur. Leo ne reviendra pas. La shérif Lauren Hobler découvre son corps au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d’une jeune fille, "Les Âmes féroces" tisse plusieurs destinées. Pour élucider un mystère, mais lequel ?? Celui de Leo, peut-être, et de ses silences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres… Les gens de Mercy, qui pensent tous se connaître et en savent si peu sur eux-mêmes.
- Le lit clos. Sophie Brocas
En novembre 1924, un vent de colère a submergé Douarnenez. Trois mille ouvrières des sardineries ont décidé de refuser les cadences infernales, les salaires de misère, le travail des enfants, et ont initié ce qui restera la première et l'une des plus importantes grèves féminines du XXᵉ siècle. Écrasées sous le poids des traditions religieuses et sociales, ces femmes ont pourtant eu le courage de se révolter. Mieux encore, emportées par ce tsunami libérateur, deux d'entre elles ont même osé s'aimer. Mais que restera-t-il de ce moment extraordinaire quand, une fois les revendications satisfaites, le combat prendra fin ? Avec force et délicatesse, Sophie Brocas retrace le destin de ces deux surprenantes héroïnes.
- Trois vies par semaine. Michel Bussi
Un corps est retrouvé dans la vallée de la Meuse, au cœur des Ardennes. Accident, suicide, meurtre ? La révélation de l'identité de la victime plonge la capitaine Katel Marelle dans la sidération. Renaud Duval menait-il... trois vies par semaine ? Trois femmes attendent son retour. Chacune revendique d'être son unique amour. Ensemble, elles vont tenter de percer l'énigme d'une impossible triple vie... Mais comme dans un théâtre d'illusions, des ombres rôdent, prêtes à se venger. Qui sait la vérité ? Qui manipule ? Qui tire les ficelles ?
- En passant par la Lorraine. Paul Couturiau
Sur fond de Résistance, l'histoire d'un couple qui se déchire durant la Seconde Guerre mondiale. La Lorraine est le pivot central de ce roman sur la culture et l'identité d'une région tiraillée entre la France et l'Allemagne.
Bonnes lectures à vous tous !
Comithé lectures du vendredi 7 février 2025
Hier, vendredi 7 février, s'est tenu le comithé lectures mensuel, réunissant des lecteurs et lectrices avides de nouveaux coups de coeurs littéraires à dévorer! Voici donc les titres des livres adorés par nos lecteurs et lectrices:
- Les demeurées. Jeanne Benameur.
La mère, La Varienne, c'est l'idiote du village. La petite, c'est Luce. Quelque chose en elle s'est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d'amour. Invincible. L'école menace cette fusion. L'institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l'enfant à l'ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ? L'art de l'épure, quintessence d'émotion, tel est le secret des Demeurées. Jeanne Benameur, en dentellière, pose les mots avec une infinie pudeur et ceux-ci viennent se nouer dans la gorge.
- Les matins de Jénine. Susanne Abulhawa
Comme son père, et comme le père de son père, Hassan vit de la culture des olives dans le petit village palestinien d'Ein Hod. Mais en 1948, lors du conflit qui suit la création de l'État d'Israël, Ein Hod est détruit et ses habitants conduits vers un camp de réfugiés. Pour Hassan, cet exil s'accompagne de la douleur de voir l'ancestral cycle familial brisé à jamais. Son jeune fils Ismaïl a été enlevé par des Israéliens qui lui cacheront ses origines. L'aîné, Youssef, grandira dans la haine des Juifs, prêt à toutes les extrémités. Quant à Amal, sa fille, elle tentera sa chance aux États-Unis, inconsolable cependant d'avoir fui les siens.
La guerre les a séparés. Elle seule pourra les réunir...
- Le quatrième mur. Sorj Chalandon.
L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne.
- Le temps d'après. Jean Hegland
Quinze ans après l'effondrement, le jeune Burl vit isolé avec ses deux mères, Eva et Nell. Pour éviter d'attirer l'attention, elles ont brûlé leur maison et se sont installées au coeur de la forêt. Non loin d'une grande souche, elles se sont construite une vie bien réglée. Pour se nourrir, Burl et ses mères chassent et cueillent. La danse, la musique et les récits qu'ils inventent au coin du feu rythment leurs journées. Protégées par leur chère forêt, Eva et Nell refusent tout contact avec le monde d'Avant. Mais Burl, lui, brûle de curiosité pour ces humains qu'il ne connaît que par leurs histoires. Une nuit de solstice, depuis le haut d'une montagne, il aperçoit une lumière qui pourrait être un feu d'origine humaine. En dépit du danger, il se met en tête d'aller à leur rencontre. La suite du chef-d'oeuvre absolu de Jean Hegland, d'une maîtrise et d'une profondeur plus impressionnante encore. Si Nell et Eva ont marqué toute une génération, Burl sera le héros inoubliable de celle qui vient.
- La petite bonne. Bérénice Pichat
Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté d’aller prendre l’air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste accablé d’amertume, gueule cassée de la bataille de la Somme. Il faudra cohabiter, le laver, le nourrir. Mais Monsieur a un autre projet en tête. Un plan irrévocable, sidérant. Et si elle acceptait ? Et si elle le défiait ? Et s’ils se surprenaient ?
- Le barman du Ritz. Philippe Colin
Juin 1940. Les Allemands entrent dans Paris. Partout, le couvre-feu est de rigueur, sauf au grand hôtel Ritz. Avides de découvrir l'art de vivre à la française, les occupants y côtoient l'élite parisienne, tandis que derrière le bar oeuvre Frank Meier, le plus grand barman du monde. S'adapter est une question de survie. Frank Meier se révèle habile diplomate, gagne la sympathie des officiers allemands, achète sa tranquillité, mais aussi celle de Luciano, son apprenti, et de la troublante et énigmatique Blanche Auzello. Pendant quatre ans, les hommes de la Gestapo vont trinquer avec Coco Chanel, la terrible veuve Ritz, ou encore Sacha Guitry. Ces hommes et ces femmes, collabos ou résistants, héros ou profiteurs de guerre, vont s'aimer, se trahir, lutter aussi pour une certaine idée de la civilisation. La plupart d'entre eux ignorent que Meier, émigré autrichien, ancien combattant de 1914, chef d'orchestre de cet étrange ballet cache un lourd secret. Le barman du Ritz est juif.
- Une tombe pour deux. Ron Rash
Les Hampton, propriétaires de vastes terres, de la scierie et du magasin général de Blowing Rock, petite ville de Caroline du Nord, désapprouvent l'amitié que leur fils Jacob porte à Blackburn, croque-mort défiguré et boiteux à la suite d'une polio. Et plus fortement encore son mariage avec la très jeune Naomi, fille d'un paysan sans le sou. Profitant de l'éloignement de Jacob, parti combattre en Corée après avoir confié Naomi à son ami, ils élaborent un plan inqualifiable justifié à leurs yeux par une certaine idée de l'amour parental. En fait, il s'agit surtout de protéger leurs intérêts et l'honneur de la famille.
- Le club des enfants perdus. Rebecca Lighieri
À vingt-sept ans, Miranda semble appartenir à un drôle de club : celui des enfants qui n'ont manqué de rien sauf de cette joie pure, essentielle, que certains ressentent du seul fait d'être en vie.
Nous vous souhaitons de bonnes lectures! A très bientôt
Comithé lectures du vendredi 10 janvier
En cette nouvelle année, le comithé lecture s'est réuni hier, vendredi 10 janvier et il y a eu du monde ! Une quinzaine de lecteurs s'étaient rassemblés pour partager leur livre préféré du moment. Autour d'un thé et de petits gâteaux, de nombreux titres ont été évoqués. les voici ci-dessous:
- Psaumes païens. Marcelle Delpastre.
- Les enfants d'Elisabeth. Hélène Legrais
Décembre 1939. Teresa, guérillera farouche, est détenue dans le camp d’Argelès-sur-Mer suite à la Retirada. La jeune femme est désemparée : elle est enceinte. Heureusement, le médecin-chef accepte qu’elle quitte les baraquements insalubres pour rejoindre la maternité d’Elne – un ancien château en ruines restauré grâce aux fonds du Secours suisse aux enfants – dirigée par la Suissesse Elisabeth Eidenbenz. Les deux femmes se lient d’amitié rapidement et aideront des centaines d’enfants de réfugiés espagnols d’abord, juifs ensuite, à venir au monde. Comment ces femmes d’exception ont-elles réussi à faire de cette maternité un sanctuaire imperméable à la barabarie nazie ?
- Les guerriers de l'hiver. Olivier Norek
" Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.
– Je ne parle pas leur langue, camarade.
– Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination... Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d'un acier qui nous résiste aujourd'hui. "
Imaginez un pays minuscule. Imaginez-en un autre, gigantesque. Imaginez maintenant qu'ils s'affrontent.
- Stimuler le nerf vague pour faciliter la guérison. Stanley Rosenberg
Techniques et exercices pour améliorer le bien-être physique, émotionnel et social. Thérapeute crânio-sacré et rolfer depuis plus de trente ans, Stanley Rosenberg expose le rôle crucial du nerf vague dans les états psychologiques et émotionnels. Il montre ainsi qu'on peut relier son dysfonctionnement à une myriade de symptômes psychologiques et physiques courants, tels que l'anxiété, les migraines ou les maux de dos. Une série d'exercices faciles à réaliser et illustrés de photographies, visant la régulation du nerf vague, permettent d'induire une relaxation profonde, d'améliorer le sommeil et de soulager certaines blessures et certains traumatismes. En mettant l'accent sur le lien entre la restauration de la fonction des nerfs crâniens et l'interaction sociale, les méthodes et les résultats de Stanley Rosenberg offrent en outre un nouvel espoir d'atténuer certains symptômes des troubles du spectre autistique.
- Marionnettes d'amour. Elise Fisher
En cet été 1992, dans la petite église de la colline de Bouxières près de Nancy, Milou pleure la mort prématurée de Jacinthe. Plus qu’une cousine, Jacinthe était comme une sœur avec laquelle elle communiait dans une même passion pour les marionnettes. Toutes deux avaient participé, dans l’enthousiasme de la jeunesse, à un rendez-vous historique : le premier festival international de la marionnette à Charleville en 1961. Jacinthe avait eu la chance de partager le succès de son spectacle avec celui qui allait devenir l’homme de sa vie. Pour Milou, il en était allé autrement. Elle est restée hantée par l’événement singulier qui a fait basculer son destin. Jacinthe a laissé à l’attention de Milou un paquet de lettres qu’elle ne lui a jamais envoyées. Au fil de sa lecture, Milou va peu à peu exhumer la clé d’un redoutable secret…
- Glen Afric. Karine Giebel
Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle. Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien. Léo le triso. Léonard le bâtard.
Léonard n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents. Alors il rêve parfois de disparaître. Être ailleurs. Loin d’ici. À Glen Affric. Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars…
Douzième roman de l’autrice, Glen Affric est un thriller psychologique bouleversant sur la différence et l’amitié, où le plus beau côtoie le pire. Indétrônable créatrice d’émotions fortes et authentiques, Karine Giebel nous plonge comme elle seule sait le faire au plus profond de l’âme humaine.
- Eden. Audour Ava Olafsdottir
Alba voyage aux quatre coins du monde pour des colloques sur les langues en voie d'extinction. De retour à Reykjavík, elle fait le compte : pour compenser son empreinte carbone, il lui faudrait planter 5 600 arbres. Ni une ni deux, elle repère un terrain de roche, de lave et de sable avec une petite maison. Rien n'est censé pousser là mais Alba y projette déjà une colonie de bouleaux. Peu à peu, Alba apprivoise son jardin d'Eden. Elle s'équipe au rayon bricolage de la boulangerie, prête l'oreille à son voisin qui lutte contre un projet d'usine à glaçons, et s'attache à un jeune réfugié prêt à absorber tout le dictionnaire... Ode au pouvoir infini des mots, Eden explore notre faculté à déjouer les paradoxes de l'existence, à nous réinventer. Un régal d'humour et d'humanité.
- Le pouilleux massacreur. Ian Manook
« Je m’appelle Sorb, c’est le diminutif de Sorbonne. Ceux de la bande m’ont donné ce surnom parce qu’ils me trouvent plus instruit qu’eux. Ce ne sont pas vraiment des voyous, juste une bande. Des mecs de Meudon-la-Forêt, c’est tout. On zone, on fout la pagaille, on choure deux ou trois trucs, rien de méchant. »
Pourtant, un jour, une femme meurt à cause de l’un des leurs. Un accident, comme il dit, et il faut bien que les autres le couvrent quand la police arrive. Dans cette France de 1962, où la jeunesse s’ennuie dans des cités dortoirs, c’est pour eux le début d’une dégringolade vers le pire. Sorb sait que ceux de la bande finiront mal et que lui, peut-être, pourrait s’en sortir. Mais comment ?
Dans ce roman d’initiation aux accents autobiographiques, Ian Manook nous raconte une jeunesse qui promène sa désillusion des bars de banlieue aux rues chics de Paris, et le destin d’un jeune homme aux rêves trop grands pour son HLM.
- Célèbre. Maud Ventura
L'ascension féroce d'une petite fille qui rêvait d'être célèbre. Cruel et brillant ! Cléo grandit dans une famille franco-américaine, mais tristement banale, d'universitaires. Dès l'enfance, elle n'a qu'une obsession : devenir célèbre. Elle sera chanteuse : elle a le timbre, le charisme, l'écriture, la double-nationalité. Au fil des années, Cléo saute tous les obstacles qui s'imposent à elle, arrache chaque victoire à pleine dents, s'entaille la cuisse à chaque échec. À la surprise de tous, sauf d'elle-même, Cléo devient une star mondiale, accumulant les millions de dollars, les villas à Los Angeles et les récompenses. Bienvenue dans un monde où règnent les artifices et l'ivresse de la richesse, l'impunité et la soif de vengeance. S'attaquer à des thèmes universels est périlleux. Maud Ventura le réussit avec brio. Après le thème de l'amour dans Mon mari, elle se frotte à la célébrité. Son deuxième roman est le portrait brillant, acide et juste de notre époque et un miroir cruel de notre obsession pour l'Olympe moderne. Obsédant.
- Le quatrième mur. Sorj Chalandon
« L'idée de Sam était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, petit théâtreux de patronnage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne... »
- Féminitude. Daniel Lauret
Par analogie avec la notion de « négritude », Simone de Beauvoir pose celle de « féminitude » : elle veut désigner par là un ensemble de qualités acquises dans l'oppression (Encyclopaedia Universalis). Daniel LAURET nous livre ici un conte : NOTRE DRAME DES LAVES et un roman : L ÉPREUVE DE L AMOUR, des textes qui racontent l'histoire de quatre femmes, de quatre grossesses indésirées. Angèle, Man Toinette, Charlotte, peuvent-elles faire autrement que de les subir ? Sylviane fera, pour sa part, le choix d une IVG. Extrait : Il m'est doux de penser, aujourd hui, que mon hôte en aura profité pour filer. Comme une étoile. Je ne lui en veux pas. Je ne pouvais pas prendre la responsabilité d'un Petit Prince. L avion était en panne et le pilote n était pas là pour lui dessiner un mouton. Il valait mieux, pour nous deux, qu il retrouve sa planète, son baobab, sa fleur.
- L'arbre à bouteilles. Joe R. Lansdale
Hériter de cent mille dollars et d'une petite bicoque dans un quartier délabré n'est pas si mal et l'oncle Chester a fait un beau cadeau à son neveu Leonard... Même s'il faut tout nettoyer, que le plancher est pourri et que les voisins sont ce que l'on pourrait craindre de pire. Même si retaper une maison pour la vendre et abattre des murs, c'est prendre le risque de découvrir des squelettes cachés...
- L'enragé. Sorj Chalandon
Dans la nuit du 27 août 1934, cinquante-six gamins se révoltent et s’échappent de la colonie pénitentiaire pour mineurs de Belle-Île-en-Mer. Voici ouverte la chasse aux enfants. Tous sont capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manque à l’appel. Voici son histoire...
- Ailleurs chez moi. Douglas Kennedy
Après Les hommes ont peur de la lumière et Et c'est ainsi que nous vivrons, Douglas Kennedy continue son exploration d'une Amérique plus désunie que jamais avec une œuvre palpitante, pleine de souffle et de panache, pour raconter la richesse et les contradictions de son pays. Lors d'un salon littéraire en France, alors qu'il déjeune avec quelques écrivains locaux, Douglas Kennedy est apostrophé par l'une des convives qui lui lance qu'elle le trouve " plutôt raffiné pour un Américain ". Piqué au vif par ce qui n'était en somme qu'une flatterie maladroite, Douglas s'interroge : être américain, c'est quoi ? Le début d'une quête sincère à la poursuite du grand mystère de l'âme américaine. Du New York d'après-guerre à une petite ville texane trumpiste, de souvenirs d'enfance en réflexions politiques, d'anecdotes hilarantes en citations littéraires, de notes de jazz en films inoubliables, un voyage étourdissant, passionnant, édifiant, drôle, émouvant, avec un guide de luxe : Douglas Kennedy himself...
- A ma soeur et unique. Guy Boley
Elisabeth Förster fut l’unique sœur de Friedrich Nietzsche, écrivain, philologue, philosophe, être perpétuellement souffrant, vivant dans une solitude totale. De deux ans sa cadette, elle fut sa première lectrice, compagne, admiratrice. Tôt, elle se promet de tout faire pour que brille l'œuvre de son frère à laquelle elle n'entend rien. En effet, elle fera tout. Le soignera, l’assistera, le portera. Et ira jusqu’à vendre ses écrits à Adolf Hitler, homme que Friedrich eut haï s'il l'avait connu. Dans ce roman écrit d’un souffle, Guy Boley retrace chaque épisode de leurs vies : leur enfance complice à Naumburg, leur vie conjugale à Bâle où Fritz est professeur et où Lisbeth l’assiste, les week-ends chez les Wagner puis la rupture ; l’affaire Lou-Salomé, le mariage d’Elisabeth avec Bernhard Förster, antisémite déclaré avec lequel elle part en 1886 au Paraguay, fonder la colonie Nueva Germania. Pour revenir trois ans après, au chevet de son frère tombé dans la folie, inconscient, alité, qu’elle dit soigner mais qu'elle va trahir et spolier. Amour, solitude, vengeance, trahison ; ambition dévorante, génie, haine, héritage, cruauté. Tout y est. Même les dieux qui Là-Haut jouent aux dés. L’équivalent en prose d’un drame shakespearien.
- La daronne. Hannelore Cayre
Patience Portefeux, 53 ans, deux filles, un chien, un fiancé flic et une vieille mère en EHPAD. Patience trime. Patience est traductrice de l'arabe pour le ministère de la Justice. Des milliers d'heures à transcrire des écoutes entre petits dealers et grands bandits. Puis Patience franchit la ligne jaune : elle détourne une montagne de cannabis issue d’un Go Fast. Sans culpabilité ni effroi. Simplement une petite entorse morale. Et encore. Et Patience devient la Daronne. Hannelore Cayre est avocate pénaliste à Paris. Elle est notamment l'auteur de Commis d’office, qu’elle a porté elle-même à l’écran.
- L'étoile du désert. Michael Connely
Après avoir quitté le LAPD rongé par la misogynie, le défaitisme et la bureaucratie, Renée Ballard prend la direction de l’unité des Affaires non résolues récemment reformée. Elle y recrute des stars de la police et demande à Harry Bosch, maintenant à la retraite, de l’aider à résoudre l’affaire de deux jeunes femmes tuées de la même façon à dix ans d’intervalle. Bosch ne saurait refuser : avec toutes les ressources du LAPD, peut-être pourra-t-il en profiter pour arrêter le psychopathe qui a abattu toute une famille dans le désert de Mojave et n’a jamais été retrouvé. S’il respecte Ballard, Bosch supporte mal son autorité et cela risque de nuire à leur travail. Et les tueurs, eux, n’entendent pas se laisser attraper après toutes ces années d’impunité. D’autant que pour Ballard, et surtout pour Bosch, le temps presse...
- L'alphabet du silence. Delphine Minoui
Un roman de colère et d'amour, traversé par l'Histoire. Göktay est professeur à l'université du Bosphore à Istanbul. Idéaliste, adoré de ses étudiants, il est tombé amoureux d'Ayla, avec qui il a une petite fille. Mais la répression féroce menée par le président Erdogan s'abat sur le couple. Un jour, Göktay signe la pétition de trop et se retrouve en prison. Révoltée par cette injustice, Ayla décide de reprendre le flambeau. Jusqu'où ira-t-elle pour défendre ses idéaux ?
- Et chaque fois mourir un peu. Karine Giebel
Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde. De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit. Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques. Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame...
- Teabag. Hennig Mankell
Dans un camp de transit de la côte espagnole, les migrants attendent patiemment d’entrer en Europe. Tea-Bag, la jeune Africaine, tente d’oublier les cris de ceux qui ont péri dans le naufrage qui les a menés sur cette plage. Lorsqu’un journaliste lui offre, contre son témoignage, un voyage en Suède, l’espoir renaît. Parviendra-t-elle à infléchir le cours de son destin ? Henning Mankell (1948-2015), auteur suédois, un des maîtres incontestés du roman policier scandinave, s’est également imposé en littérature. Tous ses ouvrages sont disponibles en Points.
- Les délices de Tokyo. Durian Sukegawa
« Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager. Magnifiquement adapté à l'écran par la cinéaste Naomi Kawase, primée à Cannes, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.
- Petit pays. Gael Faye
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'Histoire. Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de cœur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.
- Les deux visages du monde. David Joy
Après quelques années passées à Atlanta, Toya Gardner, une jeune artiste afro-américaine, revient dans la petite ville des montagnes de Caroline du Nord d'où sa famille est originaire. Déterminée à dénoncer l'histoire esclavagiste de la région, elle ne tarde pas à s'y livrer à quelques actions d'éclat, provoquant de violentes tensions dans la communauté. Au même moment, Ernie, un policier du comté, arrête un mystérieux voyageur qui se révèle être un suprémaciste blanc. Celui-ci a en sa possession un carnet dans lequel figurent les noms de notables de la région. Bien décidé à creuser l'affaire, Ernie se heurte à sa hiérarchie. Quelques semaines plus tard, deux crimes viennent endeuiller la région. Chacun va alors devoir faire face à des secrets enfouis depuis trop longtemps, à des mensonges entretenus parfois depuis plusieurs générations.
- D'entre les morts. Alexis Laipsker
Le nouveau thriller événement d'Alexis Laipsker
Toutes ces femmes mortes.
C'était à cause d' Elle.
C'était pour Elle qu'il faisait ça.
Pour qu' Elle vive.
Pour qu' Elle revive.
Pour qu' Elle revienne... d'entre les morts.
Bonnes lectures !
Lors du comité lecture de ce vendredi, les participants ont partagé leurs coups de cœur littéraires, révélant un panorama riche et varié d’ouvrages qui ont suscité de belles discussions. Voici un aperçu des œuvres présentées et des thématiques abordées :
Mes pas dans leurs ombres de Lionel Duroy _ Un roman poignant où une femme retourne vers ses racines. L'écriture explore avec finesse le poids du passé et la quête d'identité. Une lecture marquante par son intensité émotionnelle.
Marie et Marya de Jilian Cantor _ Une uchronie fascinante sur Marie Curie, imaginant ce qu’aurait été sa vie si elle était restée en Pologne. Ce roman offre une réflexion sur le destin et la condition féminine.
3. La fleur de Cornouailles de Barbara Cartland
Une œuvre légère et plaisante, appréciée pour son universalité et sa capacité à séduire les lecteurs de tous âges. Une belle échappée romantique.
Le domaine de Anne Guglielmetti _ Ce roman aborde l’attachement à une terre à travers plusieurs générations. Il interroge le lien entre les hommes et la nature, et l’évolution d’un lieu emblématique au fil du temps.
Derzu Ousala de Vladimir Arseniev _ Un récit inspiré de faits réels, témoignant de la dévotion et de l’humanisme d’un homme dans une relation touchante entre deux cultures.
Berlin pour elles de Benjamin De Laforcade _ L’amitié improbable entre deux jeunes filles dans le Berlin de la Guerre froide : l’une, fille d’un agent de la Stasi, l’autre, fille d’une révolutionnaire célibataire. Une histoire captivante sur la complexité des relations humaines dans un contexte historique tendu.
L’alphabet du silence de Delphine Minoui _ Un témoignage fort sur la Turquie contemporaine, racontant l’arrestation et l’emprisonnement d’un professeur pour ses convictions pacifistes.
Les dragons de Jérôme Colin _ Un adolescent placé en centre fermé rencontre une jeune fille avec qui il noue une amitié salvatrice. Un roman à la fois sombre et lumineux sur la résilience et l’espoir.
Le colonel ne dort pas d'Émilienne Malfato _ Ce livre pose des questions profondes sur la conscience et la culpabilité. Un colonel chargé de torturer des prisonniers est hanté par ses actes, incapable de trouver le sommeil.
Là où les tigres sont chez eux de Jean-Marie Blas de Roblès _ Un roman dense et drôle, mêlant aventures et réflexions philosophiques autour d’un jésuite du XVIIe siècle et d’une galerie de personnages hauts en couleur.
Badjens de Delphine Minoui _ Un autre témoignage poignant sur les défis et révoltes face au régime iranien, vu à travers les yeux d’une jeune femme.
Tombée du ciel d’Alice Develey _ Un récit autobiographique décrivant l'internement d'une adolescente en hôpital psychiatrique à cause de son anorexie mentale. Un témoignage cru et émouvant sur les soins, souvent vécus comme des punitions.
Un jeudi saveur chocolat de Michiko Aoyama _ Un roman japonais délicat et lumineux, célébrant les petites choses qui illuminent la vie.
Alors c’est bien de Clémentine Mélois _ Un livre sensible et introspectif, explorant la perte, le deuil et la filiation avec une grande humanité.
La ballade d’Amélie de Hélène Legrais _ Un roman où une cantatrice en burn-out perd sa voix et redécouvre la vie en écoutant les sons du quotidien. Une œuvre empreinte de douceur et de poésie.
Les échanges ont été riches et variés, chaque participant ayant apporté une perspective personnelle sur les ouvrages. Ces livres ont offert des fenêtres ouvertes sur des univers et des thématiques diverses : la quête d’identité, les relations humaines, l’histoire, la résilience, et la conscience. Une belle rencontre littéraire qui reflète la passion pour la lecture et le partage.
Vendredi 8 novembre, à 15h30, les participants ont discuté d’une sélection d’ouvrages variés, de leurs coups de coeur, abordant des thèmes tels que les relations familiales, la résilience face à l'adversité, la mémoire collective et le courage individuel. Voici le compte rendu des avis partagés sur chaque livre présenté.
"Tata" de Valérie Perrin _ L’ouvrage a suscité des réactions positives, avec des participantes touchées par la plume douce, poétique mais cependant pleine de dérision de Valérie Perrin. La complexité des relations familiales et l’exploration de la mémoire et des souvenirs ont été soulignées comme des points forts. "Tata" incarne une figure nostalgique et émouvante.
"Si tu meurs je te tue" de Chloé Verlhac_ L’ouvrage a profondément touché les lecteurs par son approche intime de la perte et du deuil. Le récit, inspiré d'une histoire personnelle impressionne par son authenticité et sa sensibilité. Hommage rendu aux victimes et le courage de l'autrice pour avoir partagé son expérience.
"Offenses" de Constance Debré_ La force du style de Constance Debré, à la fois brut et incisif, a été louée. Réflexion puissante sur la marginalité et la transgression. Questions sur la justice, l'injustice, le déterminisme.
"Nous nous verrons en Août" de Gabriel Garcia Marquez_ Le style lyrique et les thèmes de Garcia Marquez sont toujours bien présents.
"Le courage des innocents" de Véronique Olmi_ A Ce roman a été apprécié pour sa sensibilité et sa profondeur. La thématique de la justice et du courage face aux injustices a résonné auprès de la lectrice qui l'a présenté.
"On m'appelle Demon Copperhead" de Barbara Kingsolver_ Le roman a captivé les participantes grâce à son approche originale et son style narratif fort. Inspiré de "David Copperfield" de Charles Dickens, il aborde des thèmes sociaux contemporains dans une Amérique pauvre. Les personnages sont marquants et la critique sociale contenue dans l’histoire ont été particulièrement appréciés.
. "Ann d'Angleterre" de Julia Deck_ Le style de Julia Deck est original et intrigant. Celle qui a apprécié le roman a mis en avant la plongée dans l'univers médical froid et presque inhumain, surtout lorsqu'il s'agit de soigner des personnes âgées.
"L'enragé" de Sorj Chalandon_ Chalandon, fidèle à son style engagé et percutant, aborde ici les thèmes de la violence et de la résilience. La force des descriptions et la profondeur psychologique des personnages sont très pregnantes.
"La lumière vacillante" de Nino Haratischwili_ Le livre a impressionné par la richesse et l'intensité de l’écriture de Haratischwili. Les thématiques de l'amitié et de la complexité des relations humaines ont particulièrement touché la lectrice.
Le comité de lecture a unanimement apprécié la diversité des thèmes abordés dans la sélection du jour. Les discussions se sont révélées riches et animées, permettant aux participants de partager leurs impressions et leurs émotions. La prochaine séance est fixée au vendredi 6 décembre 2024 à 15h30
Titres du Comithé lectures du 4 octobre 2024
Ce vendredi 4 octobre, nous accueillions deux nouvelles personnes au comithé lectures mensuel. Nous n'étions pas nombreux mais les titres ont fusé de toutes parts! Voici donc ci-dessous les titres des livres évoqués lors ce ce thé-lecture.
- Un chemin sans pardon. Peter May
Londres, décembre 1978. Jack Elliot, à peine revenu d’Irlande où il vient d’exécuter deux hommes de l’IRA, assiste secrètement aux obsèques de sa femme, qu’il n’a plus vue depuis près de vingt ans, lorsqu’il a été condamné par une cour martiale. Après sa libération des geôles de l’armée britannique, Elliot est devenu un mercenaire, menant pour d’autres des guerres perdues.
Sans se douter que sa fille Lisa l’a aperçu et qu’elle ne va pas tarder à découvrir son identité, Elliot accepte une mission du plus haut risque : exfiltrer d’un camp khmer rouge une famille cambodgienne, une mère et ses deux enfants, pour un demi-million de dollars. Mais alors qu’Elliot monte un commando dans un Bangkok sulfureux où les chausse-trappes se multiplient, Lisa décide de tout faire pour le rejoindre. A son corps défendant, elle va devenir la pièce maîtresse du piège sur le point de se refermer sur son père.
- Berlin pour elles. Benjamin De Laforcade
À l'est du mur qui sépare Berlin en deux, elles se sont promis de ne jamais se quitter. Hannah et Judith ont six ans quand elles se rencontrent pour la première fois, leur amitié est de celles qui commencent tôt et ne finissent jamais. Elles vivent une enfance heureuse dans un pays qui ne l'est pas. Mais comment préserver ce qu'elles ont de plus cher quand le père de Judith, cadre zélé de la Stasi, préférerait que sa fille s'éloigne de la petite Hannah et de sa mère très critique à l'égard du Parti ? Que se passera-t-il quand Karl, adolescent voyou, trouvera ce que cache son pasteur de père dans les sous-sols de son église ? Et quel rôle jouera Werner, ancien soldat nazi entré en marginalité, maquillant son visage pour attiser encore la fureur de la Stasi ? Sur vingt années traversant l'histoire de la RDA, ces personnages et bien d'autres vont évoluer, grandir, affronter les dangers et défier le pouvoir en place. Certains tenteront de s'évader du paradis socialiste, d'autres seront victimes de son implacable régime. Mais Hannah et Judith lutteront de toutes leurs forces pour protéger leur merveilleuse amitié. Un roman haletant sur fond de totalitarisme, où l'univers des enfants offre de purs moments d'éblouissement.
- Incendies. Wajdi Mouawad.
Lorsque le notaire Lebel fait aux jumeaux Jeanne et Simon Marwan la lecture du testament de leur mère Nawal, il réveille en eux l’incertaine histoire de leur naissance : qui dont fut leur père, et par quelle odyssée ont-ils vu le jour loin du pays d’origine de leur mère ? En remettant à chacun une enveloppe, destinées l’une à ce père qu’ils croyaient mort et l’autre à leur frère dont ils ignorent l’existence, il va les plonger dans l’aveu de l’irréparable…
- Série "La traversée du temps". Eric - Emmanuel Schmidt
Cette Traversée des temps affronte un prodigieux défi : raconter l’histoire de l’humanité sous la forme d’un roman. Faire défiler les siècles, en embrasser les âges, en sentir les bouleversements, comme si Yuval Noah Harari avait croisé Alexandre Dumas. Depuis plus de trente ans, ce projet titanesque occupe Eric-Emmanuel Schmitt. Accumulant connaissances scientifiques, médicales, religieuses, philosophiques, créant des personnages forts, touchants, vivants, il lui donne aujourd’hui naissance et nous propulse d’un monde à l’autre, de la préhistoire à nos jours, d’évolutions en révolutions, tandis que le passé éclaire le présent.Paradis perdus lance cette aventure unique. Noam en est le héros. Né il y a 8000 ans dans un village lacustre, au cœur d’une nature paradisiaque, il a affronté les drames de son clan le jour où il a rencontré Noura, une femme imprévisible et fascinante, qui le révèle à lui-même. Il s’est mesuré à une calamité célèbre : le Déluge. Non seulement le Déluge fit entrer Noam-Noé dans l’Histoire mais il détermina son destin. Serait-il le seul à parcourir les époques ?
- Le dit de Tian-Yi. François Cheng
Lors d’un voyage en Chine, l’auteur retrouve le peintre Tian-yi, connu autrefois, qui lui remet ses confessions écrites. Tian-yi a vécu l’avant-guerre dans une Chine en plein bouillonnement. Plus tard, dans les années 1950, il est allé en Occident, où il a découvert une autre vision de l’art et de la vie.
De retour dans son pays soumis aux bouleversements de la révolution, il a voulu retrouver deux êtres chers : Yumei, l’amante, et Haolang, l’ami. Mais une histoire dramatique les a emportés dans des tourmentes où Tian-yi, à son tour, sera pris… Poète, traducteur, essayiste, spécialiste des arts de son pays d’origine, François Cheng a su métamorphoser le témoignage vécu en une extraordinaire fresque
- Conque. Perrine Trippier.
"CONQUE : nom féminin, coquille en spirale servant d'instrument depuis des millénaires. Coquillage berceau et tombeau, où se niche, caché, le grain de sable." Quelque part dans un pays battu par le vent du large, Martabée, historienne de renom, est mandatée par l'Empereur sur un chantier archéologique qui vient de mettre au jour les vestiges des Morgondes, guerriers-marins millénaires, dont seuls les bardes avaient gardé la trace. Martabée est chargée de les étudier afin de redorer le roman national. Pour entremêler sa gloire à celle du pays, Martabée excave des héros et des mythes, avec émerveillement. Mais quelque chose murmure sous le sable froid. Un appel sourd, dissonant, qu'elle devra choisir de suivre ou d'ignorer. Lorsque la lucidité prendra le pas sur l'ivresse et sur la vanité, qui choisira de voir, et qui s'aveuglera encore ? Fable politique et poétique, ce deuxième roman de Perrine Tripier allie le mystère à la contemplation. Dans cette Conque s'enroulent des énigmes, portées par un souffle épique.
- Des fleurs pour Algernon. Daniel Keyes.
" Si l'opération réussi bien je montrerai a cète souris d'Algernon que je peux être ossi un télijen quelle et même plus. Et je pourrai mieux lire et ne pas faire de fotes en écrivan et apprendre des tas de choses et être comme les otres. " Charrie Gordon a 33 ans et l'âge mental d'un enfant de 6 ans. Il voit sa vie bouleversée le jour où, comme la souris Algernon, il subit une opération qui multipliera son Q.I. par 3. Charles va enfin pouvoir réaliser son rêve . devenir intelligent. Au jour le jour, il fait le compte rendu de ses progrès. Mais jusqu'où cette ascension va-t-elle le mener ?
- Le harem du roi. Djaïli Amadou Amal
Quand l’ambition et la tradition tuent l’amour… Boussoura et Seini forment un couple moderne qui vit à Yaoundé. Il est médecin, elle est professeure de littérature. Une famille épanouie jusqu’au jour où tout bascule quand Seini est rattrapé par son passé. Fils de roi, il est appelé à prendre la succession. Malgré les réserves de son épouse, l’attrait du pouvoir est le plus fort. Devenu lamido, commandeur des croyants et garant des traditions et de la religion, il se transforme en roi tout-puissant. Après Les Impatientes et Cœur du Sahel, Djaïli Amadou Amal nous livre une histoire d’amour bouleversante et romanesque d’une cruelle actualité. Dans Le Harem du roi, elle brise à nouveau les tabous sur le mariage forcé et la polygamie, en dénonçant la servitude en Afrique et en donnant une voix à celles et ceux dont on ne connaît pas l’existence.
- Le printemps reviendra. Nour Malowé
Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, le printemps viendra quand même. (Proverbe afghan) Afghanistan, juillet 2021. Kaboul s'habille pour la guerre. Les troupes américaines ont déserté et les talibans sont aux portes de la ville. Marwa, chirurgienne et mère de trois adolescents, le sait : les autrefois sont des lendemains. Ses enfants connaîtront ce qu'elle a vu, vingt ans auparavant. Comment les protéger ? Comment empêcher ceux qui viennent de tout détruire ?
Les femmes revêtent leur burqa bleue, les commerçants repeignent leur devanture, la musique cesse de retentir. La peur est une enclume. Pire que la mort. Même si les causes perdues ne le sont jamais, Marwa peine à entrevoir une issue heureuse. Elle est face à un choix impossible : fuir ou rester. Mais fuir où ? Pour quelle vie ?
- L'art de la joie. Goliarda Sapienza
" Le vent de ses yeux m'emporte vers lui, et même si mon corps immobile résiste, ma main se retourne pour rencontrer sa paume. Dans le cercle de lumière la vie de ma main se perd dans la sienne et je ferme les yeux. Il me soulève de terre, et dans des gestes connus l'enchantement de mes sens ressuscite, réveillant à la joie mes nerfs et mes veines. Je ne m'étais pas trompée, la Mort me surveille à distance, mais juste pour me mettre à l'épreuve. Il faut que j'accepte le danger, si seul ce danger a le
pouvoir de rendre vie à mes sens, mais avec calme, sans tremblements d'enfance. " L'Art de la joie est principalement le roman d'une vie, celle de Modesta, personnage magnifique né le 1er janvier 1900 sur les pentes de l'Etna, en Sicile. Du chaos misérable de son enfance aux hasards de la vie qui feront d'elle l'héritière insoumise d'une famille dégénérée de nobles siciliens, c'est en fait à un apprentissage
de la liberté que cette ouvre nous invite.
- Une femme debout. Catherine Bardon
Le destin hors du commun de Sonia Pierre, fille de coupeurs de canne, qui fit de sa vie un combat pour les droits humains.
République dominicaine, 1963. Sonia Pierre voit le jour à Lechería, dans un batey, un campement de coupeurs de canne à sucre. Consciente du traitement inhumain réservé à ces travailleurs, elle organise, à treize ans seulement, une grève pour faire valoir leurs droits. Une des rares habitantes du batey à suivre des études, elle devient avocate et consacrera sa vie tout entière à combattre l'injustice jusqu'à sa mort tragique.
Bonne lecture!
Comithé lectures du Vendredi 6 septembre 2024
Ce premier vendredi du mois de septembre était le premier rendez-vous au Thé lecture de la rentrée. Dans une ambiance chaleureuse, chacun a pu dévoiler ses lectures d'été, livres adorés, nouveauté ou classique du genre littéraire, polar ou roman historique, il y en a eu pour tous les goûts. N'hésitez pas à vous inspirer des titres évoqués pendant ce comithé lecture, et demandez à vos bibliothécaires de vous réserver les titres qui vous font de l'oeil!
Voici, ci-dessous, les livres coup de coeur partagés:
- Série "Swan Hill". Les pionniers. Anna Jacob
- 3 secondes. Anders Roslund
- Consuelo. Georges Sand
- Sang d'encre. Robert Galbraith
- La dernière enquête du bureau des affaires extraordinaires. Vivian Moore
- Un jour viendra couleur d'orange. Grégoire Delacourt
- Le barman du Ritz. Philippe Collin
- Le nom sur le mur. Hervé Le tellier
- Trop humain. Anne Delaflotte Mehdevi
Bonnes lectures !
Comi-Thé Lectures du vendredi 7 juin 2024
Pour ce dernier comithé lectures de la saison, les participants ont partagé de nombreux coups de coeur. N'hésitez pas à les emprunter ou demander à vos bibliothécaires de vous les envoyer au format "livre numérique". Les voici donc ci-dessous:
- Quand on eu mangé le dernier chien. Justine Niogret.
Il n’existait pas de mots pour en parler, puisque les mots étaient une façon de communiquer entre les Hommes et que le Sud était par essence totalement inhumain. Il s’agissait d’une vie étrangère, une vie de glaces, de minéraux et de vents. C’était un voyage au bout duquel il n’y avait rien. On ne pouvait se risquer dans cet espace que pour un court instant et on savait que l’on marchait non pas dans la mort, car la mort est une action, un fait, mais plus exactement dans un endroit où il était impossible de vivre.
- Le bureau d'éclaircissement des destins. gaëlle Nohant.
Au cœur de l'Allemagne, l'International Tracing Service est le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies. Irène s'y découvre une vocation pour le travail d'investigation. Méticuleuse, obsessionnelle, elle se laisse happer par ses dossiers. En 2016, elle se voit confier une mission inédite : restituer les milliers d'objets dont le centre a hérité à la libération des camps. Un pierrot de tissu terni, un médaillon, un mouchoir brodé... Chaque objet, même modeste, renferme ses secrets. Au fil des enquêtes, Irène se heurte aux mystères du centre et à son propre passé. Cherchant les disparus, elle se laisse guider par des rencontres bouleversantes, de Varsovie à Paris et Berlin, en passant par Thessalonique ou l'Argentine. Au bout du chemin, comment les héritiers recevront-ils ces objets hantés ?
- Dans les forêts de Sibérie. Sylvain Tesson
«Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie. Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»
- L'odyssée du sacré. Frédéric Lenoir
Depuis son apparition, Homo sapiens ressent effroi et admiration devant la puissance de la Nature et s’interroge sur l’énigme de son existence. De ce sentiment du sacré sont nés tous les grands courants spirituels et religieux du monde. Pourquoi sapiens est-il aussi un Homo spiritus : le seul animal qui cherche à donner du sens à sa vie, pratique des rituels funéraires, invente de grands récits collectifs et croit bien souvent en des forces invisibles ?
Frédéric Lenoir tente de répondre à ces questions essentielles et montre, au fil de ce voyage dans le temps, la corrélation entre les grandes révolutions spirituelles et les bouleversements des sociétés humaines : de la sédentarisation au monde connecté, en passant par la naissance des cités, des civilisations, des empires et de la modernité.
- Chevreuse. Patrick Modiano
« Pour la première fois depuis quinze ans, le nom de cette femme lui occupait l'esprit, et ce nom entraînerait à sa suite, certainement, le souvenir d'autres personnes qu'il avait vues autour d'elle, dans la maison de la rue du Docteur-Kurzenne. Jusque-là, sa mémoire concernant ces personnes avait traversé une longue période d'hibernation, mais voilà, c'était fini, les fantômes ne craignaient pas de réapparaître au grand jour. Qui sait ? Dans les années suivantes, ils se rappelleraient encore à son bon souvenir, à la manière des maîtres chanteurs. Et, ne pouvant revivre le passé pour le corriger, le meilleur moyen de les rendre définitivement inoffensifs et de les tenir à distance, ce serait de les métamorphoser en personnages de roman. »
- Ton absence n'est que ténèbres. Jon Kalman Stefansson
"Même en plein soleil nous abritons en nous des vallées de ténèbres. Est-ce le prix à payer pour être humain ?" Égaré dans les fjords loin de Reykjavík, un homme a perdu la mémoire. Dans le village où il s'est arrêté, tous semblent pourtant le connaître. Petit à petit, les récits qui lui sont faits le plongent dans la grande histoire d'une famille. Du XIXᵉ siècle à aujourd'hui, chaque destin est comme une tentative d'échapper à l'immuabilité de la vie islandaise. Un pasteur bouleversé par les lettres d'une inconnue, un fermier qui veut quitter sa terre pour faire des études, des amoureux qui ne peuvent vivre leur passion au grand jour... À travers ce puzzle romanesque extraordinaire, l'homme poursuit sa quête : qui est-il ? Et qui sommes-nous ? Comment aimer, comment mourir ?
- Urushi. Aki Shimazaki
Après le décès de sa mère Kyôko, Suzuko Niré a grandi dans une famille recomposée mais unie, entourée de sa tante Anzu, de son père, et de son frère adoptif Tôru. Aujourd’hui âgée de quinze ans, l’adolescente porte à ce dernier un amour dévorant et ne souhaite qu’une chose : retrouver celui qui est parti de la maison trop tôt, pour vivre à ses côtés. Son absence provoque chez elle une immense tristesse.
Un soir, en rentrant de l’école, Suzuko recueille un moineau blessé. Et découvre en cet oisillon qui ne pourra plus jamais voler une incarnation de ses propres fragilités.
- Mes pas dans leurs ombres. Lionel Duroy
Journaliste, Adèle Codreanu ne s'est jamais intéressée aux pays que ses parents ont fuis avant sa naissance. Au hasard d'un reportage à Bucarest, elle découvre que les Roumains ont exterminé 400000 Juifs pendant la guerre. Pourquoi ses parents n'ont-ils jamais rien dit ? Elle veut savoir. Éblouie par la lecture des livres d'Appelfeld et de Hilsenrath, elle se lance sur leurs traces. Village après village, camp après camp, elle va découvrir pas à pas le martyre qu'ont enduré des dizaines de milliers de familles. Partout, malgré les indices qui subsistent, les témoignages qu'elle rassemble, elle se heurte à l'incrédulité des Roumains. Pour eux, cet holocauste n'a jamais existé. Et pourtant si ! Le pire a été commis. Et probablement par des membres de sa propre famille. Pourquoi tout le monde s'obstine à le nier ? C'est impossible. C'est inacceptable. Elle va l'écrire. Elle va le crier.
- Nos armes. marion Brunet
1997. Mano et Axelle, aussi passionnées que révoltées, évoluent dans le milieu engagé et militant d'une ville étudiante. Exaltées par leurs idéaux, entourées par un groupe soudé, elles rêvent d'un autre ordre social tout en laissant naître entre elles un amour fou. Jusqu'au jour où elles participent à un braquage qui tourne mal : l'une tue un policier et écope d'une lourde peine de prison, l'autre parvient à s'échapper. Vingt-cinq ans plus tard, dans la campagne où elle a posé sa caravane, Mano attend, bouleversée, car une femme la cherche. Est-ce la possibilité de retrouvailles si longtemps rêvées ou le moment de solder les comptes ?
- La justice des hommes. Santiago Amigorena
Peut-on se quitter en s'aimant ? Peut-on s'aimer en se quittant ? Alice et Aurélien forment un jeune couple qui, comme tant de couples, ne trouve pas de réponses aux questions qu'il se pose. Une séparation dramatique les entraînera devant la justice des hommes. Mais le problème avec la justice des hommes est simple : trop souvent, elle n'est pas humaine.
- Où la vie nous conduira. Cathy Bonidan.
Tout le monde connaît Bruno Lamy. Tous les matins, le célèbre animateur télé réveille des millions de Français. Quand il décide de monter un concept inédit : inviter sept inconnus à endosser le rôle de chroniqueurs d’un jour lors d’un grand direct – les trajectoires de Louise et Roger, retraités, vont croiser celles d’Alix, mère de famille en questionnement, de Romain et de Justine, l’étudiant et la professeur, mais aussi celles de Gérald, le cuisinier, et Jeff, sans domicile fixe depuis plusieurs années. Sept vies qui se rencontrent, comme une évidence. Au point de recomposer une nouvelle famille ?
Avec justesse et sensibilité, Cathy Bonidan compose un roman lumineux et rempli d’espoir, où l’amitié et l’amour pansent toutes les plaies.
- La Louisiane. Julia Mayle
Paris, 1720. La Supérieure de la Salpêtrière, est mandatée pour sélectionner une centaine de femmes « volontaires » qui seront envoyées en Louisiane afin d’y épouser les colons français.
Parmi elles, trois amies improbables : Charlotte, une orpheline de douze ans à la langue bien pendue ; Pétronille, une jeune aristocrate désargentée et Geneviève, une faiseuse d’anges. Comme leurs compagnes à bord de La Baleine, elles ignorent tout de ce qui les attend au-delà des mers.
Ces étrangères réunies par le destin devront braver l’adversité et traverser une vie faite de chagrins d’amour, de naissances et de deuils, de cruauté et de plaisirs inattendus. Et d’une amitié forgée dans le feu.
- Papillons. Barcella
Rêveur déchu du XXIe siècle, Alexandrin a perdu ses papillons.
Vous savez, ceux qui virevoltent au creux de nos ventres endormis lorsqu'on tombe amoureux. Ceux dont le doux bruissement nous émerveille.
Au détour d'un hasard, la jeune Marie croisera sa route et l'aidera à renaître.
Mais Marie porte en elle un silencieux fardeau avec lequel il devra composer avant de réentendre ce doux murmure.
Contraints de se cacher, bravant les interdits, nos amoureux se dessineront un monde à part. Jusqu'à ce que...
Bonnes lectures !
Ce vendredi, le comithé lectures s'est déroulé dans une ambiance conviviale autour d'un bon thé. Voici ci-dessous les titres qui ont été partagés, les participants les ayant beaucoup appréciés.
-Série "Au coeur du Yamato". Aki Shimazaki
- La maison de papier. Françoise Mallet Joris
- Mon nom dans le noir. Jocelyn Nicole Johnson
- L'origine des larmes. Jean-Paul Dubois
- Les aiguilles d'or. Michael Mac Dowell
- Un lundi parfum matcha. Mishiko Aoyama.
- Paroles. jacques Prévert
- Les mangeurs de nuit. Marie Charrel
- Fabriquer une femme. Marie Darrieusecq
- La prophétie de Dali. Balla Fofana
- Les contemplées. Pauline Hillier
Comme tous les premiers vendredis de chaque mois, le comithé lectures s'est déroulé dans une bonne ambiance et chacun a partagé plusieurs coups de coeur littéraires. Les voici donc:
- Niré. Aki Shimazaki
- De ruines et de gloire. Akli Tadjer
- Les misères des enfants trouvés. Eugène Sue
- La colère et l'envie. Alice Renard.
- 10, Villa Gaglardini. Marie Sizun
- Francia. Nancy Huston
- Si j'avais un franc. Abdelkrim Saifi
- Les contemplées. Pauline Hillier
- Les disparus de Blackmore. Henri Loevenbruck
- Anatole, fils de personne. Gérard Georges
- Tu seras mon père. Metin Arditi
- Le soleil des morts. Bernard Clavel
- Les filles d'Egalie. Gerd Brantenberg
Comithé lectures du vendredi 1er mars
Ce vendredi 1er mars, le comithé lectures s'est déroulé dans une joyeuse ambiance autour d'un bon thé. Voici ci-dessous les coups de coeur évoqués lors de ce thé lectures.
- Pur sang. Franck Bouysse
Sous un ciel de crépon, ils pénétrèrent dans la forêt. Une forêt qui était toutes les forêts à la fois ; là où le sacrifice n' était pas un vain mot et où la mort était féconde. Elias a grandi à Eden Creek dans le Montana. Elevé par un couple d'Indiens descendant de la tribu des Rêveurs, il croit son destin lié à ce monde. Mais avant de mourir, pour s'alléger d'un poids trop lourd, Mama Tulssa lui fait une révélation qui va bouleverser le cours de son existence. Elias s'envole alors pour la France où l'attend une terrible vérité, le secret de ses origines.
- Les désorientés. Amin Maalouf
"Dans Les Désorientés, je m'inspire très librement de ma propre jeunesse. Je l'ai passée avec des amis qui croyaient en un monde meilleur. Et même si aucun des personnages de ce livre ne correspond à une personne réelle, aucun n'est entièrement imaginaire. J'ai puisé dans mes rêves, dans mes fantasmes, dans mes remords, autant que dans mes souvenirs. Les protagonistes du roman avaient été inséparables dans leur jeunesse, puis ils s'étaient dispersés, brouillés, perdus de vue. Ils se retrouvent à l'occasion de la mort de l'un d'eux. Les uns n'ont jamais voulu quitter leur pays natal, d'autres ont émigré vers les États-Unis, le Brésil ou la France. Et les voies qu'ils ont suivies les ont menés dans les directions les plus diverses."
- Mes pas dans leurs ombres. Lionel Duroy
Journaliste, Adèle Codreanu ne s'est jamais intéressée aux pays que ses parents ont fuis avant sa naissance. Au hasard d'un reportage à Bucarest, elle découvre que les Roumains ont exterminé 400000 Juifs pendant la guerre. Pourquoi ses parents n'ont-ils jamais rien dit ? Elle veut savoir. Éblouie par la lecture des livres d'Appelfeld et de Hilsenrath, elle se lance sur leurs traces. Village après village, camp après camp, elle va découvrir pas à pas le martyre qu'ont enduré des dizaines de milliers de familles. Partout, malgré les indices qui subsistent, les témoignages qu'elle rassemble, elle se heurte à l'incrédulité des Roumains. Pour eux, cet holocauste n'a jamais existé. Et pourtant si ! Le pire a été commis. Et probablement par des membres de sa propre famille. Pourquoi tout le monde s'obstine à le nier ? C'est impossible. C'est inacceptable. Elle va l'écrire. Elle va le crier.
- Passeport. Alexis Michalik
Issa, un jeune Érythréen, est laissé pour mort au camp de Calais, dans la "jungle".
Survivant miraculeusement à ses blessures et à ses traumatismes, mais ayant totalement perdu la mémoire, il ne peut se fier qu'à son passeport, seul vestige de son passé. Aidé de deux compagnons d'infortune, Arun et Ali, il devra affronter la machine administrative et ouvrir une à une les portes qui le mèneront vers un titre de séjour.
De l'autre côté de la barrière, Lucas, jeune gendarme d'origine comorienne, adopté par un couple de calaisiens, croise la route d'une jeune journaliste qui bousculera la personne qu'il croyait être. De rencontre en rencontre, nos héros entameront un voyage vers leur identité.
- L'homme qui peignait les âmes. Metin Arditi
Acre, quartier juif, 1078. Avner, quatorze ans, pêche avec son père. À l’occasion d’une livraison à un monastère, son regard tombe sur une icône. C’est l’éblouissement. Bien qu’il n’ait pas la foi, le jeune homme se fait baptiser, quitte les siens, et deviendra l’un des plus grands iconographes de Palestine.
Peu à peu, Avner s’affranchit des canons rigides de l’Église et reproduit des visages de gens ordinaires, cherchant dans chaque être sa part de divin. C’est un triomphe, c’est un scandale. Il est chassé, son œuvre est brûlée. Quel sera le destin d’un homme qui a osé défier l’ordre établi ?
- La langue des choses cachées. Cécile Coulon
À la tombée du jour, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé. Sa mère lui a toujours dit : " Ne laisse jamais de traces de ton passage. " Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là.
- La manche. Max de Paz
"Je le sais, moi, que l'aumône est un tunnel infini, un cycle infernal où la manche d'aujourd'hui cultive celle de demain. Je sais que les pièces achètent notre calme, qu'il n'y a pas de plus grande gamelle à chien docile qu'un petit pot rempli de pièces. Mais il se trouve que je crève la dalle. J'ai faim, j'ai froid, je suis seul ; trio de malheur qui, depuis l'éternité, emporte violemment les sans-abri du monde dans le piège de ce cérémonial, le jeu de la petite monnaie glissant chaque jour de mains propres en mains sales, et lie fatalement le destin de mon cul à celui du trottoir. La manche m'attache au sol, m'installe et me ligote." Dans le cinquième arrondissement de Paris, un jeune homme nous parle. À seulement vingt ans, il vit à la rue. Sa famille s'est désintégrée après une série de malheurs et, depuis, il tente de survivre avec une bande de compagnons hauts en couleur. Ensemble, ils affrontent le regard des passants : ceux qui font semblant de ne pas les voir, qui ont mauvaise conscience ou témoignent du mépris. Un soir, le narrateur rencontre Élise, une SDF poète à ses heures. Les mots et les poèmes d'Élise éveillent chez lui le besoin de lutter. Il pressent, et il sait, que son monde doit changer.
Comithé lectures du Vendredi 2 février
Vendredi 2 février, le comithé lecture a rassemblé ses participants pour discuter des derniers coups de cœur littéraires. Voici donc les titres qui ont été évoqués à cette occasion.
- Mon tour de manège. Gilles LEGARDINIER
C’est bien connu, on ne choisit pas sa famille. On ne choisit pas non plus les lettres que l’on reçoit. Amandine va en recevoir une, une seule, qui va l’obliger à se demander qui elle est, ce qu’elle attend de la vie, ce qu’elle tient de ses parents, ce qu’elle espère des hommes, ce qu’elle doit à ses amies, si la couleur citrouille lui va bien, où vivent réellement les écureuils, si elle croit aux fantômes, combien de temps elle peut tenir dans l’eau glacée, ce que l’on gagne lorsqu’on passe la barre des 100 contraventions, quel est le vrai goût des croquettes pour chat, et surtout ce qu’elle est prête à endurer pour avoir une chance de se construire une vie qui lui ressemble vraiment. Une seule lettre pour choisir son destin, car elle le devine, il n’y aura pas de deuxième tour de manège.
- Plus folle que ça tu meurs. Denise BOMBARDIER
Elles ont tout réussi. Ou presque. Car leur vie amoureuse, bien que trépidante, vire au désastre.
Cinq amies. Franches, directes, indépendantes, décomplexées.
Partagées entre la peur de vieillir et le désir de savourer à fond
les belles années qu'il leur reste, elles ont choisi de se dire
- avec humour et liberté - que la vie et la sexualité ne s'arrêtaient
pas à 60 ans. Et si, au contraire, elles commençaient maintenant ?
Dans ce roman truculent, tendre et drôle, où les héroïnes parlent
du sexe sans tabous et avec une franchise réjouissante, Denise
Bombardier montre une nouvelle fois qu'elle sait toucher le coeur
des femmes.
- Tu seras mon père. Metin ARDITI
Vérone, 1978. Renato, sept ans, entretient avec son père une relation merveilleuse, que bouleverse l’enlèvement de l’homme d’affaires par un commando des Brigades rouges. Peu après cette épreuve, il met fin à ses jours. Renato et sa mère s’exilent en Suisse. Dix ans passent. Au cours de sa scolarité, Renato croise le professeur Paolo Mantegazza, un Italien, responsable des activités théâtrales, comme lui passionné de haute montagne. Une amitié elle aussi merveilleuse s’établit entre les deux, faite d’admiration réciproque et de grande estime. Renato voit en lui un père de substitution. Mais derrière le maître se cache celui-là même qui avait machiné l’enlèvement du père de Renato. Le pardon sera-t-il possible ?
- Les enfants sont rois. Delphine DE VIGAN
À travers l'histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d'une époque où l'on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s'expose et se vend, jusqu'au bonheur familial.
- L'homme qui m'aimait tout bas. Eric Fottorino
Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait soixante-dix ans passés. Toutes ces années, nous nous sommes aimés jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de vivre, beaucoup de sa force et aussi une longue nostalgie de sa Tunisie natale. Kinésithérapeute, il travaillait "à l'ancienne", ne s'exprimait qu'avec les mains, au besoin par le regard. Il était courageux, volontaire, mais secret : il préféra toujours le silence aux paroles, y compris à l'instant ultime où s'affirma sa liberté, sans explication. "Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil", écrivit un jour Montherlant. Mon père m'a laissé mes mots et la force d'écrire ces pages pour lui dire mon attachement.